Champagne Joseph Desruets

Respect de l'environnement

Au fil des générations, respect du terroir, patience et rigueur sont devenus les maîtres-mots de la Maison Joseph Desruets. Soucieux du respect de notre environnement, nous mettons tout en œuvre pour une viticulture durable.

Le piquetage des vignes

Le piquetage des vignes est au cœur de « l’architecture viticole » et des soins apportés par les vignerons tout au long de l’année dans les parcelles dont ils ont la responsabilité. C’est également une problématique paysagère sensible, les piquets étant très visibles aux périodes où la vigne ne porte pas de feuilles. Notre Maison s’est engagée à planter des piquets bois pour son réel intérêt paysager. L’hiver, sa couleur, plus chaude que celle de l’acier, est appréciable dans les paysages. Les piquets de bois d’aujourd’hui sont aussi une sorte de « clin d’œil » aux échalas de bois des vignes en foule d’autrefois.

La plantation de rosiers

En tête des rangs de vignes, vous trouverez régulièrement dans notre vignoble des plants de rosiers. Ils n’ont pas été plantés que pour des raisons esthétiques. En effet, ils sont sensibles aux mêmes maladies que la vigne (notamment le mildiou) et sont généralement attaqués plus tôt, ce qui nous permet de réagir et de traiter la vigne avant qu’il ne soit trop tard.

La biodiversité du vignoble

Les reliefs sont une des valeurs paysagères les plus manifestes des coteaux. Ils viennent assouplir et animer la trame géométrique rigoureuse des vignes. A l’échelle des parcelles de vignes, c’est tout un jeu d’ajustements des pentes qui se présente fréquemment sur les limites parcellaires, afin de rattraper le niveau d’une route, d’un chemin, d’une lisière forestière ou bien celui d’une parcelle adjacente. Ce jeu de microreliefs créés par l’Homme, talus ou dispositifs de soutènement, fait partie des éléments qui donnent du caractère aux paysages des vignes, notamment dans les vues rapprochées. Là où cela est possible, nous enherbons nos talus naturellement ou via l’usage ponctuel de semis de plantes annuelles et fleuries. Au croisement d’un chemin ou de deux parcelles, nous replantons des arbres fruitiers tels que les pêchers de vigne, rares aujourd’hui dans notre vignoble.

Enherbement naturel

Depuis 2014, nous n’utilisons plus aucun herbicide pour un enherbement naturel. Ce choix n’est pas qu’esthétique. Il permet aussi d’abriter les auxiliaires de la vigne tels que les coccinelles… Saviez-vous qu’elle détruisait certains parasites de la vigne comme les cochenilles ?

 

 

Mais ce n’est pas tout, l’enherbement permet aussi de diminuer le ruissellement et lutter contre l’érosion des sols. Pour éviter la concurrence entre la vigne et l’herbe, nous restons vigilant tout au long de l’année sur la vigueur de la vigne et sur son rendement. Trois fois par an, nous passons ainsi la charrue pour labourer le sol aux pieds des vignes. Nous réduisons ainsi naturellement la concurrence entre la vigne et les «mauvaises herbes» et permettons une meilleure aération du sol. De plus, en coupant les racines superficielles de la vigne, nous forçons le cep à s’enraciner en profondeur. La vigne peut ainsi, d’années en années, bénéficier du sous-sol champenois si particulier…

Aide au programme biodiversité du Comité champagne

Depuis 2012, le CIVC met en place dans l’une de nos parcelles un piège à arthropodes, considérés comme de bons indicateurs de la biodiversité globale. Les résultats obtenus ont été couplés avec une analyse paysagère des alentours du piège (proximité du village, présence de haies, enherbement des parcelles et des talus…) afin d’essayer de déterminer des corrélations entre paysage et biodiversité.

 

 

Il ressort ainsi de cette étude que certains éléments étaient positivement corrélés à la biodiversité. C’est-à-dire que leur présence favorise l’abondance et/ou la richesse des arthropodes. C’est le cas par exemple des forêts et bosquets. A l’inverse, certains éléments paysagers sont négativement corrélés à la biodiversité, comme les routes goudronnées ou les cultures annuelles.

 

 

Les premiers résultats sont encourageants et montrent que la biodiversité est riche dans notre vignoble. Néanmoins, les travaux devront être poursuivis pendant plusieurs années pour confirmer ou infirmer les premières tendances; et pouvoir déboucher sur des recommandations concrètes en matière d’aménagement des coteaux viticoles !

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